Mission Herculéenne : Isolation des Combles Perdus, un Défi Relevé
Un Défi à la Hauteur : Rendre Possible l'Impossible dans les Combles Perdus
Ce chantier a été une véritable montagne russe émotionnelle et physique. Sans doute le plus difficile que j’ai eu à affronter jusqu’à présent. Trois entreprises spécialisées ont refusé le travail, arguant l’impossibilité d'intervenir sans affecter le plafond. Les solutions classiques d'isolation ne convenaient pas : la laine de verre tombait au moindre mouvement, nécessitant une refonte du toit.
J'ai commencé avec « to do or not to do, that is the question », en pensant à Hamlet. Ensuite “no pain, no gain”, vraiment applicable à ce projet. Et finissant par « impossible is nothing ».
J'ai accepté le défi, persuadé qu’avec un peu de détermination, on pourrait trouver une solution. Travailler dans cet espace exigü a été un défi inédit : à plat ventre ou sur le dos, sur des planches suspendues, dans un espace trop étroit pour s'asseoir, manipulant des plaques d'isolant avec une précision impossible.
J’ai perdu du poids, j'ai mal partout, les gestes répétitifs ont épuisé mes muscles. La laine de verre irritait, les protections étaient un frein à la précision, je l’ai donc faite à mains nues. À cela s'ajoutait l’escalade risquée à plusieurs mètres de hauteur pour faire passer les plaques.
Pour relever ce défi, j’ai opté pour un isolant haut de gamme de 10 cm, remis en place la laine et refait une isolation avant la pose des plaques. De plus, j'ai isolé le plafond avec des plaques de polystyrène léger de 10 cm.
Cette expérience m'a appris que rien n’est impossible si on le veut vraiment. Malgré la douleur physique et mentale, je suis fier d’avoir relevé ce défi. Toutefois, pour un supplément de 50 €, les constructeurs auraient pu éviter tous ces tracas en couvrant depuis le début la laine de verre.